C'est front contre front que cette nuit, je m'éveille Moi, solitaire émotionnel, je vis avec ma corneille Femelle qui jalouse les femmes humaines La flamme noire prend forme, celle de la haine
Moi, je ressens encore la douceur des pennes Et plus que jamais l'ardeur des peines Isole l'élite froide aux berges de l'œil Cette rive sale est mon Alliér de deuil
Ici s'offrent à moi de suicidaires idées, Alors de la lame je leurre les dents acérées Deux peaux se séparent et m'exposent l'os Sourire triste dans l'ombre des eaux
Edelweiss
Croît le cruor séché du désespoir alcoolisé Lacèrent la peau, les plaies embrasées Ma tête c'est mon âme, mon coeur s'est brisé Ma lame bande à l'idée d'un Vokqre sodomisé
Edelweiss
Merde qui calque la scène de son pédagogue Claqué sous mon alcool, ma drogue Décalqué par la primitive innocence Je le claque à terre comme mon enfance
Sur l'humus gident de rouges tannes vitales Qui fanent mon coeur de troubles véritables Qui ruissèlent le long de l'influent fleuve De mon bras rapace sous les cieux qui pleuvent
Ma chair pleure à fleur d'air À fleur de plaies et de nerfs
"Avec Iris en secret, fier exerçant l'ancestral Cicatrice discrète, dans mon bras maladroit j'ai mal"