J’épelle mon nom à tue tête. le bourdonnement entre mes oreilles: je ne fait que chuchotter, je ne fait que murmurer. Mais où en suis-je? je me perd entre les lignes, dans les espaces vides. Chaque pas, chaque regard, et puis tous ces souvenirs qui remplissent mes poumons, qui me gèlent sur place: Je peux le sentir. Je l’attend. Froide, mouillée, Une langue qui pénètre mon tympan. Se faufile dans mes méninges. Elle plante es racines. Au fond de moi. Maintenant je vois: C'est peut-être pour mieux dormir.