Ces appendices qui réagissent d’eux-mêmes / aux signaux qui agitent mes nerfs / Je ne veux rien y faire. / Tous ces beaux visages, / ils pourraient être les miens. / Puis ces conneries mal-guidées / qu’on empile dans ma gueule / jusqu’au point de m’étouffer, / je les oublierai. / Ce que je vois tes yeux naïfs, / ton regard vide, / je salive à y penser. / Je ne tiens plus qu’à un fil. / Mais je flotte peut-être quand même quelque part / sous cette peau, entre les os, / aussi temporaire, délicat: / tout ce qu’il y a d’éphémère. / A me noyer dans les artères, / et grimper au tissu des poumons. / Tout ça pour trouver une voie par laquelle m’échapper.