Sur un sol couvert de cendres je parcours des rues désertes où seule la rumeur persiste et dans ce flot informe de mots, seuls les plus volatiles me parviennent les seuls que réellement je comprenne, c'est à ce moment là que je su, que je serai seul.
La triste et grise ville ainsi m'apparaît tel un cimetière de mots mort d'avoir trompé, mort de m'avoir tué Le long des rues les cendres continuent d'aller telle une nuée de mots morts d'avoir trahi, morts d'avoir trompé La triste et grise ville ainsi se soumet exigences des mots, morte d'avoir tenté, morte et usée La grise et sombre ville un jour je quitterai mort d'avoir été trahi, mort d'avoir été trompé
je m'en remet au silence, au vide entre nos yeux je m'en remet au silence, à ce vide entre nous deux pour l'éternité
Entre les mots je cherche ce qui dans les mots n'a de cesse de fuir, de filer, mais à toujours chercher un sens ou à essayer de briser les silences.