En somme, je suis l'homme de la pluie, l'enfant du beau temps Mais le temps fuit et m'entraîne avec lui dans l'oubli. Qu'importe le pourquoi, le vent m'emporte à petits pas. Alors je m'accroche et je combat Pour ma cause, je pars à l'assaut, donc pas de cadeaux. Je veux ma place sur le bateau Car l'écart entre les classes s'espace ces temps. La distance qui sépare la masse des boss s'étend, Pourtant l'air abonde à la ronde. Mais les aveugles sont en nombre et longue est la liste Des tristes borgnes qui se croient droits, Ne voient que d'un oeil, mais se croient rois Et moi,et moi, et moi, dans tout ça. Suis-je dans la norme ou ne le suis-je pas? Tant de questions, se les poser pourrait m'aider, Si réponse il y avait.
Refrain Est-ce que tu sens le vent ?
Personne ne t'aura poussé dans le dos. Tout seul tu as fait le saut. Tu as plus qu'à prier afin de ne pas Te péter les os, oooohhh !!! doucement. Car à présent, il faut mesurer le temps Et rester constamment dans le vent. Celui-là même qui souffle sur ton visage. Dieu que sa chaleur est douce lors de ce Voyage difficile, ta vie ne tenait qu'à un fil. Le voilà qui défile, hostile, Comme un putain de mauvais film d'Hollywood Où les stars déposent leurs empreinte sur la Belle chaussée décorée d'étoiles dorées. Hola, hey, hey ! Qu'est-ce que tu vas laisser, Si ce n'est que quelques traces de sang séché ? Tout est à ta portée, tant que tu ne t'emportes pas. T'as pas tout tord de penser que la mort T'apportera ce que la vie te doit. Jamais aux yeux tu n'as eu froid. Cela n'arrivera pas dans ta chute, alors que tu t'aperçois Que le vent tenace, en descendant te glace. Impuissant, quoi que tu fasses, il picote ta face. Aaaaaah ! Tes rêves se sont brisés Comme un cube de glace à l'arrivée... Sklasssssss !
Refrain
Ali m'entends-tu, petit frère ? Entends-tu ces quelques vers? Père fait des prière et te protège de l'oeuvre du malin Car demain dans la tranchée prêt à faucher. Aujourd'hui partout se faufile Entre nos maisons dans les villes jusque dans les parcs publics Comme à Zurich, mais pas de panique, Disait les politiques, leurre, ouragan de mensonges et de lâcheté Venaient grossir à la source le vent des milles tourments. Il déclencha les guerres à l'aube des temps. Ailleurs, il a soufflé les récoltes des champs Ne laissant derrière lui qu'une terre aride et des ventres vides. Éléments céleste ? Sans cesse il oppresse. Est-ce la main du malin qui ne recule devant rien Comme si la fin n'existait pas ? Pas de coupables, pas de têtes à couper. Insaisissable, seul ton esprit est de taille À lutter et gagner la bataille.