Sinik - Ennemi d'État | Текст песни

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Quand j'étais jeune, j'étais têtu.
J'ai dis "Au revoir" à mes études.
C'est le pilon pas la philo
Qui m'a rapporté des écus.
J'ai vécu comme un taré.
Prévenez les keufs et l'avocate.
Un bon duel sans permis B, à se croire dans Mario Kart.
Ma vie fait peur, il m'est pas dur de le prouver.
Dans nos cimetières, un de perdu mais jamais dix de retrouvés.
En bas, l'appât du gain te fait courir le risque, alors OK, tu
cherches du taf mais ton CV les fait mourir de rire.
La misère t'oblige à bouffer des baguettes.
Quand tu comprends que ça rapporte que dalle de pousser des palettes.
Alors on prie pour que le mal change de camp.
Car j'en ai marre de voir ma mère en mode...Bree Van De Kamp.

Refrain:
Y'a ceux qui se taisent et y'a les cons qu'on entend trop.
Y'a les dealers qui touchent des cacahuètes et ceux qui vendent en
gros.
Y'a les p'tits jeunes qui disent "Je vais baiser la BAC".
Et y'a les anciens, ceux qui préfèrent leur graisser la patte. (*2)

Les policiers sont à mes trousses.
On veut ma peau, mais est-ce possible?
Dealer de came, les dollars comme Escobar Escofield.
Comme un youvoi, on m'a toujours montré du doigt.
Parce que tu vois, j'ai tué plus de fois que le cancer du foie.
Les keufs, en sous-marin, font des montages de tofs.
Quand les clients font des randonnées sur des montagnes de coke.
Niveau crime, reconnaissez que c'est la crême de la crême.
Si tu témoignes au tribunal, retires tes gosses de la crêche.
Comprenez que certains pensent au bracage.
Quand la Française Des Jeux te baise: t'as si peu de chance au
grattage.
L'enfermement, la répression, les coups du sort.
Dans le jargon, c'est la navette: un coup tu rentres, un coup tu sors.
J'ai mis mes larmes dans un mouchoir de poche.
Millionnaire à 26 piges, allez le dire à ces clochards de profs.
Rien à perdre, les gens savent que je dégaine.
Devant moi, les hommes du RAID bé-bé-bé-bé-bégayent.

Refrain (*2)

J'étais posé en train de fumer de la beuh.
Une blonde me suçait la .....
Parti en couille, j'ai de la poudre sur le nez.
Dans ma villa, y'a beaucoup beaucoup plus de femmes que sur le net.
C'est le dernier chapitre, la fin de mes histoires.
20h00 précise à l'arrivée d'une R6 noire.
Ce jour là, j'avais fumé et j'avais bu.
Vers 20h02, ça n'allait plus, mes caméras ne voyaient plus.
A 20h05, je suis descendu à la cuisine me rafraîchir sans remarquer que
mes deux chiens n'aboyaient plus.
A 20h08, j'ai entendu un bruit de balle.
A 20h10, dans la foulée, mon coeur s'est arrêté de battre.

Refrain (*4)

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