En silence la nuit efface le jour Révélant son âme, sertie d'étoiles Majestueuse elle me murmure à l'oreille Ses secrets oubliés
Recouvrant d'une étoffe noire ces forêts muettes Moribonde, la lumière s'étiole au loin
Assis au pied de l'horreur j'ai attendu la nuit Pour plonger en son coeur obscur Venue estomper les affreux visages du jour De son voile sombre et lourd
Dans le berceau des ténèbres J'ai construit le plus beau palais Loin des mains odieuses Des humains qui m'empoisonnent
Lorsque la pierre mortelle s'éffondrera Éparse en milliard de fragments Pour libérer l'àme prisonnière