Elémentals, mentals abîmes qui s’abîment, offertes De cicatrices pas factices, blessures jadis ouvertes Eau, flûte lugubre qui entonne ces vents qui tonnent Ruisseaux de douleurs et de chair, pierres fantômes.
Le réveil de Pan
Nature, ventre silencieux, ondule ton corps Terre, force révélée qui s’émeut sans effort
Le réveil de Pan
Mystère d’une vie, envie suffocante de mort Montagne, haine sans pareille pour l’homme qui dort. Lacs et étangs sont tes doux yeux Laboure la terre ! Déchire le sein de la Mère Collines d’hallebardes sont tes seins Déracine la peau bien amère Ruisseaux et torrents sont ton lait Je renais dans ton corps, laisse mon âme respirer encor