Dans notre ville des Lumières où les jaloux me désespèrent Il suffirait d’un peu d’Ether pour qu’au Père Lachaise l’on m’enterre Des nécrophiles coule la haine et comme une chienne bannie des villes Cerbère et féroce je deviendrai plongeant dans la Seine volubile
Du fond des eaux, ressens mes os, tes larmes diluées me sont si chaudes Reprends les armes et surnageons, prête je suis au fil de l’ode. Par la surface de ce noir fleuve, je renaîtrai nymphe du passé Rien ne s’efface. Ô fais m’en grâce même si dans le Styx je trépasse
[Refrain] Death… Hadès… Hadès… Hadès… Tu es mon crâne au tatouage, ma vanité au lourd présage Toi l’Autrichienne, mon Âme est tienne, de mon enfance, tu es l’essence Par ton jeune âge, souffle ces noirs nuages qui aujourd’hui me font ombrage Les peupliers au vent s’épanchent et sous tes hanches je n’ai plus d’âge.
Les catacombes ne m’incombent qu’auprès de l’ombre où tu succombes Tu n’as pas tort, car de mon sort naîtra en toi la petite Mort Par l’envergure de ma pointure, se figent cambrure et blessures. Au pied d’Achille s’enfonce l’aiguille, je ne suis au fond qu’une petite fille. Aux portes d’Hadès, et sans liesse tu seras ma pécheresse Mais sans Agnus Dei pourrais je abolir notre Prophétie ? Partir d’ici à la dérive, te chérir d’un amour sans faille, Timidement de par ma salive régénérer tes entrailles…