Du béton nostalgie des façades fatiguées Les ombres du passé alimentent les regrets Rive Droite, Rive Gauche – Ô nuits de débauches Remonter ces artères me ramène en arrière Des bâtiments rouillés triste modernité Des murs restés muets témoins de nos secrets Rive Gauche, Rive Droite – Rien ne s'efface Des bravades, des lâchetés restées inavouées
hier comme aujourd'hui ces quartiers hantent nos vies aujourd'hui comme demain dans ce désert urbain hier comme aujourd'hui à errer jour et nuit aujourd'hui comme demain dans ce désert urbain ce désert urbain ce désert urbain
Des navires désarmés comme des remparts d'acier Des entrepôts rasés sur des quais délabrés Rive Droite, Rive Gauche – Ô nuits de débauches Tout est abîmé terrible et désolé Toutes ces rues désertées, tous ces rideaux fermés Les vestiges du passé le long des voies ferrées Rive Gauche, Rive Droite – Rien ne s'efface Condamné à traîner dans cette cité brisée
hier comme aujourd'hui ces quartiers hantent nos vies aujourd'hui comme demain dans ce désert urbain hier comme aujourd'hui à errer jour et nuit aujourd'hui comme demain dans ce désert urbain ce désert urbain ce désert urbain (est le tien)