Nous arrivons à l’endroit où Lake et son équipe avaient dressé leur camp. Une décharge glaciale, plus intense que le froid ambiant qui me mord le visage, me traverse l’échine quand je vois les installations dévastées. Un chaos indescriptible s’était abattu sur mes compagnons d’infortune. Les cadavres jonchent le sol. Hommes, animaux, personne n’avait été épargné. J’avance vers la tente dans laquelle Lake avait dû faire ses analyses. En voyant cette empreinte sur le sol, je comprends. Elles n’étaient pas mortes, juste endormies. Et il les a réveillées… My frozen body warms I begin to open my eyes And I see unknown forms I lift my arm And grab his head And I hold it, until it deforms The thing shouts
I feel the rage rising in me This abject thing, that is studying me, analyzing me
Les choses très anciennes étaient restées endormies durant des millénaires, emprisonnées dans leur cercueil de glace. Un regard sur les restes du campement me fait comprendre notre erreur. Nous avions cru avec fierté nous trouver devant des fossiles inconnus, sans jamais imaginer l’innommable vérité. Sans le vouloir, nous avions précipité notre chute, vers la folie, et la mort.
Ripping flesh, tearing bodies I satisfy my thirst for vengeance I catch them with ease And I dissect them for science, for science My work done, I look up to see them, the stars from where I come
Flying over mountains, the wind blowing on my starry head I admire these gigantic canyons, and I see it, my city of the dead