FROLLO : Beata Maria, Je clame que mon âme est pure, De ma vertu j'ai droit d'être fier.
FROLLO : Beata Maria, Mon coeur a bien plus de droiture, Qu'une commune vulgaire foule de traîne-misère.
FROLLO: Mais pourquoi, Maria, quand elle danse l'insolente, Ses yeux de feu m'embrasent, et me hantent.
FROLLO : Quelle brûlure, Quelle torture, Les flammes de sa chevelure, Dévorent mon corps d'obscènes flétrissures.
FROLLO : Infernale, bacchanale. L'Enfer noirçit ma chair, Du pêché, de désir, Le Ciel doit me punir. Est-ce ma faute ? Pourquoi ce blâme ? C'est cette sorcière gitane, Par qui mon coeur s'enflamme. Est-ce ma faute, si notre Père, A fait les hommes moins puissants que Lucifer !
Par pitié, Maria, Protèges-moi du mauvais sort, De cette fleur du mal et de son corps. Détruis Esmeralda, Qu'un rideau de feu soit son linceul ! Ou faites qu'elle soit à moi et à moi seul !
FROLLO : Seigneur, pitié pour elle. Seigneur, pitié pour moi. Fais qu'elle s'offre à moi, Ou elle mourra