Des lieux que nous pouvons parcourir Fouiller, violer, sans retirer, sans alléger Non, ici tout va salourdir Regardons déjà ces socles qui nous narguent
Leurs visages de vitres et antennes vissées Mais vissées où, un peu sur le sol
coulées dans le béton humide, beaucoup sur nous Dans les chevilles de nos parois et nous les portons ainsi
Nos épaules meurent, nos os se fèlent Nos soupirs frappent les façades hautaines Nous soutenons notre ville
Nous crachons sur ceux qui se couchent Car de ce monde rien ne ressort