Comme ce vieil Arthur perdrai-je ma vie à la chercher ? Mais "oh là là là que d'amours splendides j'ai rêvé". Que d'élégantes flâneries, Que d'infinis, Que de folles facéties, Que d'égéries.
Perdrais-je mon temps gentiment, Le perdrais-je même éhontément, Foutrais-je toute ma vie en l'air, Mais qu'importe si c'est à la légère, Débonnaire :
L'air de ne jamais en avoir l'air, Ne jamais s'en faire. L'air de n'en avoir rien à faire, Envoyer en l'air. L'air de ne jamais en avoir l'air.
Comme ce vieux Paulo irai-je jusqu'au bout du rouleau ? Mais bordel, "que n'émigrons-nous vers les Palaiseaux ?" Que ne coupons-nous les ponts, l'amarre larguons, que ne partons-nous à fond les balluchons ?
Et laisserais-je derrière moi enfants, Femme et maison et bons sentiments, Foutrais-je toute ma vie en l'air, Mais qu'importe si c'est à la légère, Délétère :
L'air de ne jamais en avoir l'air, Ne jamais s'en faire. L'air de n'en avoir rien à faire, Envoyer en l'air. L'air de ne jamais en avoir l'air.