Paroles: En iliz emañ bodet an holl wazed: Erru eo un droug nevez, ur c'hleñved Dirak an aoter bras emaint o pediñ Sant Yann ha Sant Sebastian d'hon frezerviñ.
En ur ober un devezh pe zaou pe dri, Mervel a ra kalz a dud, mui ouzh mui Hag an holl re-se lazhet gant ar c'hleñved A rankomp bemdez kas dillo d'ar vered.
Ul lizher 'oa an Aotrou Person o Lenn: « Anv ar c'hleñved-se eo ar vosenn », Ul lizher bet kaset din gant hon eskob: « Tud paour, pinijet e vezimp evel Job! »
Allas! Erru eo ar vosenn er vro-mañ. Doue, petra hon eus graet eneptañ Ma tag ac'hanomp en un doare ken kriz, Ma venn dezhañ kas un ken taer a gastiz?
Teir sizhun zo tremenet pan erruas. Ne chom nemet va mab ha me bey c'hoazh: « Kuitaomp hon ti ha chomomp barzh ar vered, Benn ma varvimp hon daou en douar benniget. »
Traduction: Dans l'église sont rassemlés tous les hommes; Il est arrivé un nouveau mal, une maladie. Devant le grand autel ils sont en train de prier Saint Jean et Saint Sébastien de nous préserver.
En une journée ou deux ou trois, Il meurt beaucoup de gens, de plus en plus, Et tous ceux-là tués par la maladie Que nous devons vite envoyer chaque jour au cimetière.
Monsieur le curé était en train de lire une lettre: « Le nom de cette maladie, c'est la peste », Une letrre qui nous a été envoyée par notre évêque: « Pauvres gens, nous serons punis comme Job! »
Hélas! La peste est arrivée dans ce pays-ci. Qu'avons-nous fait contre Dieu Pour qu'il nous attaque de façon si cruelle, Qu'il veuille nous envoyer une si dure épreuve?
Trois semaines sont passées quand elle arriva. Il ne reste que mon fils et moi encore vivants: « Quittons notre maison et restons dans le cimetière, Pour que nous mourions tous les deux en terre bénite. »