Donne-moi l’aube à tes lèvres L’incarnat terminal De quoi sortir du cercle L’antidote à la nuit Vingt-quatre heures de ta vie Des noms cernés d’acanthes Des vallées opalines Et des feux qui les hantent
Donne-moi l’alternative À l’épreuve des ténèbres Des ordres auxquels on tient Comme on tient ses distances Vingt-quatre heures de descente Des icônes hors d’atteinte Des excès qui vaccinent Et des vœux qui déchantent
Et le reste on oublie Sans retour de l’intrigue Puisque tout reste à taire Nous soutiendrons la guerre totale
Laisse-toi faire et oublie Jusqu’au dernier carré qui s’incline Quand tout freine Quand tout crève Quand tout porte à croire Et le reste on oublie C’est ma voix qui t’imprime Qui t’annexe Qui te fige Qui te porte à croire
Vecteur à l’aphélie D’un soleil à la traîne Tu n’auras qu’à faire corps Avec le vent du soir Rappelle-toi Varsovie Les flots lourds de la Seine L’astasie collective Et le sang et la croix
Et le reste on oublie Sans retour de l’intrigue Puisque tout reste à taire Nous soutiendrons la guerre totale
Laisse-toi faire et oublie Jusqu’au dernier carré qui s’incline Quand tout freine Quand tout crève Quand tout porte à croire Et le reste on oublie C’est ma voix qui t’imprime Qui t’annexe Qui te fige Qui te porte à croire