J'ai ouvert les yeux un matin, Un p'tit matin de rien du tout. Dodo, metro, boulot, train-train c'est reparti pour un tour de roue. J'aurais pu les garder fermer, comme la veille, la majorité. J'aurais pu mais j'les ai ouverts et ton monde y'm'reste en travers.(x2)
j'ai ouvert les yeux un matin, Un p'tit matin de rien du tout. Dodo, metro, boulot, train-train à courber l'dos pour des cailloux. J'y etais pourtant préparé, issue de leurs système scolaire. J'avais apris à m'ecraser d'vant leur caprice authoritaire. Car l'éducation nationale n'est qu'un instrument de l'empire qui donne le ton, ouvre le bal au son du \"savoir obéir\". Sous une instruction pretextée, obligatoire évidement, Elle construit la docilité de leurs sujets, de nos enfants (x2)
j'ai ouvert les yeux un matin, Un p'tit matin de rien du tout. Dodo, metro, boulot, train-train à courber l'dos et tendre la joue. Qu'on t'fasse l'éloge de la haine, ou l'réquisitoire d'la violence, on t'autorise à dire \"Amen\" sinon t'as l'droit d'garder l'silence. Alors tu te nouris de soupe télévisuelle manger sans fin (faim) et c'est ta culture qui se loupe au dépend des prochains matins. D'vant leur fabrique à opinions tu fait le jeu et leur victoire Alors ils t'sortent les violons et le bal conditionne l'histoire (x2)
j'ai ouvert les yeux un matin, Un p'tit matin de rien du tout. Dodo, metro, boulot, train-train Mais ce matin j'accuse le coup. Constatant l'reigne d'une élite minoritaire, qu'ont se le disent, sur une masse peut érudite et moins pensent que soumise. Un quotidien liberticide ou la liberté d'marcher droit d'vant un p'tit déjeuner acide que l'on me sert entre deux lois. J'ai ouvert les yeux ce matin un matin de plus dans ton monde. Dodo, metro, boulot, chagrin Ce matin la douleur m'innonde (x2)