Je suis une cruche, percée de plus, j’ai la peau craquelée depuis toi, desséchée Quand vient la lune et le vent frais, par habitude, j’te cherche sur le canapé
Dieu qu’elle est loin la nuit de liesse où j’ai trouvé ta main bien avant la tristesse Tu me traquais, tu m’avais vu, tu m’as pris pour collier et mon cou tu l’a tendu
mais t’es pas là, mais t’es où? mais t’es ou ? (pas là, pas là pas là…)
Des nuits d’ivoire sûr, ça je t’en doit, si les tiennes sont noires non, je ne t’en veux pas Ainsi va la vie enfin, surtout la tienne, je m’abrutis à jouer les fontaines
mais t’es pas là, mais t’es où? mais t’es ou ? (pas là, pas là pas là…)
Je te remplace comme je le peux que tout s’efface j’en fais le veux Ca sera sans toi alors, alors je n’ai plus qu’a être d’accord
A vous les cruches, les coeurs en miettes, soyons la ruche, d’un futur en fête