[Refrain] Keep the wheels turning On this lonely road A slave of mother nature I’ve got to get back home
[Couplet 1] Mes fiertés se placent mal et je reste stoïque Mélancolique et sinistre quand tout se passe mal Un pincement au cœur, moi je repense à vous Jamais je ne vous l'avoue car mon amour est moqueur Rien n'est facile et je reste glacial Assis là j'attends que le passé se calcine Je veux tout, je n'ai rien mérité Ne confonds pas l'orgueil et la timidité Mon identité reste austère et sauvage J'ai manqué de courage en voulant vous éviter Taper du poing, esquiver les embrassades Mais derrière les façades je méditais sur les miens Ma jeunesse s'est faite assassiner Le tapin du coin plutôt que la dulcinée Une part de moi-même dans un VII explicite Bizarrement plus proche de Kafka que d'X-Zibit Sans certains, quelle serait mon histoire ? Dire aux siens qu'on les aime avant qu'il ne soit trop tard Quand le vide est total, tu parles à des bouteilles T'accroches à des broutilles dans un pays de Cocagne Si pour toi je n'ai pas trouvé les mots C'est que ces mots pour toi n'étaient pas assez beaux Ces absences dont j'ai souvent souffert J'en parle à cœur ouvert au-delà de mes silences
[Refrain]
[Couplet 2] Descendre en enfer, visiter ses couloirs Ces bouts de ma vie passés dans des trous noirs Nos douceurs ressemblent à des menaces Nos sentiers se croisent mais la peur est un masque L'affection souvent semblait bizarre De la chaleur humaine dans le froid d'un blizzard Dans un choc, mes sentiments s'étalent C'est mon corps déglingué dans un casier de métal Faire le mal, certains s'y consacrent Un gilet pare-balles sans déballer son sac On s'accroche à nos secrets maléfiques Les abords de l'abîme paraissaient magnifiques L'enfance est un mythe que mes blessures nourrissent Que l'enfer se referme et que mes démons pourrissent Les quelques sourires aiguisaient ta rancune J'ai craché sur des tombes, prié pour qu'on t'encule Ces mangeurs de mort que j'entendais jacter N'étaient que des pitbulls aux mâchoires de papier Aucune de ces garces ne m'a paru sincère Une queue dans la bouche, un doigt dans le sphincter Affligé par l'infâme, aujourd'hui je peux dire J'ai trouvé l'avenir dans les bras d'une femme Derrière mon orgueil, moi je porte le deuil De la froideur dans l'œil car mon cœur est un cercueil