C'était tout juste après la guerre, Dans un petit bal qu'avait souffert. Sur une piste de misère, Y'en avait deux, à découvert. Parmi les gravats ils dansaient Dans ce petit bal qui s'appelait... Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d'eux. Y'avait tant d'insouciance Dans leurs gestes émus, Alors quelle importance Le nom du bal perdu ? Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens c'est qu'ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux. Et c'était bien... Et c'était bien...
Ils buvaient dans le même verre, Toujours sans se quitter des yeux. Ils faisaient la même prière, D'être toujours, toujours heureux. Parmi les gravats ils souriaient Dans ce petit bal qui s'appelait... Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d'eux. Y'avait tant d'insouciance Dans leurs gestes émus, Alors quelle importance Le nom du bal perdu ? Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens c'est qu'ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux. Et c'était bien... Et c'était bien...
Et puis quand l'accordéoniste S'est arrêté, ils sont partis. Le soir tombait dessus la piste, Sur les gravats et sur ma vie. Il était redevenu tout triste Ce petit bal qui s'appelait, Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d'eux. Y'avait tant de lumière, Avec eux dans la rue, Alors la belle affaire Le nom du bal perdu. Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens c'est qu'on était heureux Les yeux au fond des yeux. Et c'était bien... Et c'était bien.