Jeffrey Dahmer au musée d’art contemporain (avec Ngâbo)
Chaque jour où je rentre à la chocolaterie J’apporte un petit bout de toi Que je dépose à l’intérieur de ma case En souvenir de ton visage Chaque jour où je rentre à la chocolaterie J’apporte un petit bout de toi
Ta peau est blanche comme le lait Dans la salle aux projections de nuages violets
Tu circules dans mon sang si vite Que j’ai envie de ta chair, oh ! ciel
Te posant par terre, je te déshabille Tu retires mon manteau, je retire ta chemise Je passe ma langue sur tes gencives Sur ta joue, dans ton cou
Tu suces ma langue, le son est fragile Le calme et l’odeur du sang
Nos respirations s’accélèrent J’ai envie de ta chair, j’ai envie de ta chair Je croque ta langue
Tu croques ma langue
Je verse ton sang sur ton ventre et tes cuisses Ton regard délectable, notre amour est cannibale Je mange ta peau
Manger ma peau car je ne peux plus être moi Tu veux manger mon corps, manger mon corps
Manger ta peau car tu ne peux plus être toi Il faut manger ton corps, manger ton corps
Manger ton corps est une option au musée d’art contemporain
Manger ta peau car tu ne peux plus être toi Il faut manger ton corps, manger ton corps
Ton thorax coule dans un petit bidon d’acide Ton thorax coule dans un petit bidon d’acide Ton thorax coule dans un petit bidon d’acide Ton thorax coule dans un petit bidon d’acide
Manger ma peau Manger ma peau Manger ma peau Manger ma peau
Chaque jour où je rentre à la chocolaterie J’apporte un petit bout de toi Que je dépose à l’intérieur de ma case En souvenir de ton visage
Manger ma peau
Je disloque ton cœur à l’aide d’un tournevis Le plaisir est le même que lorsque j’arrache le mien Je dépose ton cœur au réfrigérateur Qu’il conserve notre amour, il le conservera quelques jours
Enlever ta peau car je ne peux plus être moi Je veux manger ton corps Manger ton corps
Chaque jour où je rentre à la chocolaterie J’apporte un petit bout de toi
Notre amour est cannibale Que je dépose à la... que je dépose à la...