J’entends vraiment un bruit de pas Une pendule et son tic-tac C’est encore mon vieux pot de colle Qui vient En canoë pirogue De très loin
Son air amer me quitte pas Son cœur de pierre me touche pas Si jamais il revient Oh la la Comme une ortie qui pique Oh la la
J’ai mis ton sac au clou Et je t’envoie des bip-bip partout T’étais mon marabout Et je guettais tes bip-bip sur tout Toutes les antennes, les télégrammes Et quoi que tu fasses avec les femmes Je m’en fous et je m’aime
T’as pris tes cliques et tes claques Te coltiner des micmacs Y a vraiment tellement peu de choses Qui t’aillent Mais toi t’es sûrement le seul Qui m’aille
T’as tellement de choses qui m’épatent Et ton sourire qui m’éclate Et si t’avais des doutes Oh la la Un taxi pour Tobrouk Avec toi
Quand tu étais sur ton île On faisait toujours des pim-pim tranquilles Rire comme des imbéciles C’était pour nous une tactique subtile Pour oublier toutes nos prisons Et enfin voir nos horizons Planer dans le ciel Finalement c’est moi que j’aime Oh, c’est moi que j’aime Oh, c’est moi que j’aime
J’aimais tant mon Amérique J’aurais voulu un type atypique J’en peux plus des gens débiles Mais toi tu es un homme si fragile J’voulais te cacher sous mes ailes Pour t’attirer dans un motel Tu vois quand même Modestement c’est moi que j’aime Toujours, toujours Modestement c’est moi que j’aime Toujours, toujours Et moi qui m’aime Et toi qui m’aimes Et moi qui m’aime Et toi qui m’aimes