Si un jour le temps qui passe Te terrasse et te rend folle La solitude, grotesque faille Un jour, il faudra qu’elle s’en aille Sans les voiles devant tes yeux Tout te semble merveilleux Tout nouveau, tout beau, tout chaud Un regard neuf regarde mieux
Mais dans l’abîme de ta conscience Tu sais qu’il te fait mal Tu veux changer d’idéal Et si vraiment tu doutes, alors ose bouger
Et jette-le Prends un homme qui t’aime Et qui te veut C’est plus facile quand on est deux Mais jette-le Et prends un homme qui t’aime Et qui te veut C’est plus facile quand on est deux
Si l’angoisse gonfle tes veines Dans l’ombre d’effroyables peines Et que ta raison défaille Dis-lui qu’il faut qu’il s’en aille Oublie tout, mais n’oublie rien La fièvre tombe avec les liens Sans l’amour que tu lui portes Il n’est plus qu’une âme morte
Et dans l’abîme de ta colère Tu sens mourir tes guerres Comme un orage éclaté Tu ferais aussi bien de te libérer
Alors jette-le Et prends un homme qui t’aime Et qui te veut C’est plus facile quand on est deux Mais jette-le Et prends un homme qui t’aime Et qui te veut C’est plus facile quand on est deux
Jette-le Et prends un homme qui t’aime Et qui te veut C’est plus facile quand on est deux Jette-le Et prends un homme qui t’aime Et qui te veut C’est plus facile quand on est deux