Tout a été dit tout Dans les chansons mélancoliques Ça t’intéresse pas Ça m’intéresse plus Ça a des relents De déjà vu Mais quand on n’a plus d’espoir Quand on se sent vraiment tout petit On a besoin de crever le haut des nuages
Oh non Je marche dans la neige et c’est lourd Oh non Encore le cœur qui meurt
Quand on n’a personne On se sent tellement minable On voit des choses abominables On se demande s’il vaut mieux pas passer ailleurs Mais quand on est seul On est son propre maître à bord Moins que l’esclave de son remords La fin du monde est pour demain
Prisonnière du large Comme un bateau brisé dans les glaces Je voudrais m’en aller Je peux plus m’envoler Je reste figée Dans mon cauchemar Ça fait longtemps que j’attends Que l’on m’aime un peu de temps en temps J’ai besoin d’air et j’ai besoin d’exister
Oh non Encore un autre rêve lourd Oh non Encore le cœur qui meurt
Quand on n’a personne On rend les gens impardonnables On voit des choses épouvantables On se demande s’il vaut mieux pas passer ailleurs Mais quand on est seul On est mi-maître mi-esclave D’une liberté indiscutable La fin du monde est pour demain
Alors on va Dans un désert impitoyable Une solitude inoubliable On se demande s’il vaut mieux pas passer ailleurs Mais quand on est seul On est mi-maître mi-esclave Du genre de vie qu’on se prépare La fin du monde est pour demain
Mais quand on est seul On se sent tellement minable On voit des choses abominables On se demande s’il vaut mieux pas passer ailleurs