(Lui:) Bien sûr, vous ne pourriez comprendre Ce que cette âme était pour moi Un parterre de fleurs d'oranges Allongée là, tout contre moi Ce fut par une nuit blanche Passant par là, passant par là Je pleurais sans me faire entendre Pour quelque amour d'autrefois
(Refrain, Elle:) Si le bonheur vous laisse en berne Il peut venir du coin d'un bois Et prendre du destin les rênes Ecoutez-moi, écoutez-moi Moi, j'voudrais juste qu'on m'apprivoise, qu'on m'apprivoise Moi, j'voudrais juste qu'on m'apprivoise, qu'on m'apprivoise Sans me juger, sans me blesser Sans me chasser, sans me garder
(Lui:) Je la vis comme on lit un poème Elle se coucha non loin de moi Plus de larme, plus de rengaine Elle était là, elle me fit roi Dès lors, chaque jour, chaque heure A petits pas, à petits pas Elle vint faire oublier les haines Et du chagrin le désarroi
(au Refrain)
(Lui:) Je la pris un jour dans mes bras Ses petits yeux posés sur moi Firent d'elle la plus belle Tu m'apprivoises, me voilà ! Mais comme le vent se lève Un jour de ci, un jour de là Des heures d'attentes vaines Me firent craindre le trépas
(au Refrain)
(Lui:) Bien sûr, vous pourriez comprendre Si mon bonheur pas à pas Vous frôlait le corps et le coeur Cette petite âme si chère à moi
(Elle:) Si le bonheur vous laisse en berne Il peut venir du coin d'un bois Et prendre du destin les rênes Ecoutez-moi, écoutez-moi