La maîtresse à mon papa S'ap'lait Négrita; Elle lui réchauffait les doigts Quand il faisait froid.
Sur les routes de l'hiver Sous les réverbères Face au vent, sur son vélo, Elle lui tenait chaud.
La maîtresse à mon papa Habitait là-bas, Sur une île à vahinés, Toute ensoleillée.
Elle dansait nue sous son pagne, La belle compagne, Elle brûlait comme de l'alcool La belle créole?
Négrita plongeait tous les matins Dans les tasses à café Du Bar d'la Marine; Négrita chantait un gai refrain Qui faisait tourner toutes les têtes masculines Au Bar d'la Marine.
C'est un rêve, c'est des fleurs, Un goût de bonheur, C'ets un prfum coloré, Comme le tamouré.
Dans les brumes du Westhoek Faut gagner sa croûte, Et les vents d'la Mer du Nord Souvent soufflent fort; Combien de milliers d'amants Et de soupirants Avait la belle Négrita, En plus de papa?
Combien de milliers d'amants et de soupirants Se noyèrent dans ses bras Comme mon papa?
La maîtresse à mon papa S'ap'lait Négrita; Elle crachait 40 degrés A chaque baiser.
On dit qu'un bon verre de rhum, Ca vous fait son homme; Ca le brûle de haut en bas, Mais il aime ça.
Négrita plongeait tous les matins Dans les tasses à café Du Bar d'la Marine. Négrita chantait un gai refrain Qui faisait tourner toutes les têtes masculines Au Bar d'la Marine.
Négrita plongeait tous les matins Dans les tasses à café Du Bar d'la Marine. Négrita chantait un gai refrain Qui faisait tourner toutes les têtes masculines Au Bar d'la Marine.