Partir de rien, parce qu’on n’est rien d’autre alors, où est-ce qu’on va, qu’est-ce qu’on fait errant en ce peuple, et dans sa langue errante ce peuple qui n’en finit plus de ne pas naître
C’est rien qu’un jour, un jour de plus ou de moins, dans notre vie, où le vent est un vent qu’on ne démêle pas de l’âme et sans lui le corps ne tient pas debout
Ça ne pourra pas toujours ne pas arriver Nous entrerons là où nous sommes déjà
Car il n’est pas question de laisser tomber notre espérance