Quand on parle de héros, que dire de ces hommes, Qui vivent sous le manteau, et qui ne sont personne? Ils gardent l'insolence, contre l'ordre établi, La désobéissance comme un dernier défi.
Quand on parle de héros, que dire de ces femmes, Qui vivent sous le fardeau d'un état animal? Elles gardent leurs sanglots au creux le leurs mains nues, Et la fierté sans mot de ne pas s'´être tues.
Oh, Oh! Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil, Et que passe l'immonde et qu'enfin se réveille, Ce soleil endormi qu'on leur avait voilé, La liberté chérie qu'on leur avait volé, Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil, Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil.
Debout devant les chars, à braver les soldats, Ils sont de cet espoir que l'on ne couche pas. Ta tête qui se relève au milieu du troupeau, Et qui lutte et qui crève pour un monde plus beau.
Oh, Oh! Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil, Et que passe l'immonde et qu'enfin se réveille, Ce soleil endormi qu'on leur avait voilé, La liberté chérie qu'on leur avait volé, Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil, Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil.
Tous ensemble au cœur du soleil, Entrons dans la marche du soleil, Tous ensemble au cœur du soleil, Entrons dans la marche du soleil, Allons! Allons! Qu'on nous avait volé, Qu'on nous avait voilé, Qu'on nous avait voilé. Allons! Allons! Maintenant! Maintenant!