Bonsoir, dit-elle, est-ce libre? Bonjour, dit le vieil homme, oui ces deux, à cette table sont encore libre. Elle sourit et prend place. Vouez vous déjeuner avec moi? A trois le plaisir est bien plus grand. Mais ce pas trop tard pour déjeuner? Et pourquoi à trois? Ce n’est jamais trop tard, mademoiselle, trois petits déjeuner s’il vous plait.
La nuit tombe, le jour passe, ou bien est-ce la nuit qui passe et le jour qui se lève? Nuit et jour en même temps, le soleil montre le temps, pourtant le soleil n’a pas de temps.
Elle prend deux morceaux de sucre, un coeur, un dé. Comment prenez-vous votre café? Avec du lait, sans sucre, dans ma vie il y a que des douceurs, je la porte dans mon coeur et aux creux de mes mains, ainsi la chance me sourit toujours aux dés puisque sept précède le quatre.
Elle voulait être libre. Mais qui peut apercevoir les étoiles le jour, le soleil brille toujours pour celui qui sait le voir!
Etes-vous un joueur? Oui je le toujours étais, car la vie est mon jeu.
Il déjeune le soir, son jeu est la vie, rare mais charmant.
Avez-vous déjà gagné? Demande t-elle. Depuis que je sais qui joue avec qui et que demain, aujourd’hui c’est hier, oui! Dans ce jeu il n’y a que des gagnants.
Un jeu sans perdant, tout est emprunté, a qui? A celui qui laisse les fleurs s’épanouir.
Est-ce que le café est bon? Demande t-il. Oui, mais pourquoi parliez-vous de petit déjeuner à trois? Nous ne sommes que deux à cette table.
Deux couleurs nous guident, le noir et le blanc. Le blanc serait-il le bon et le noir le mauvais? Ou bien le noir le bon et le blanc le mauvais? Les deux sont justes ou bien aucun des deux.
Bon, vous ne voyez que nous deux, car vous n’avez que deux yeux jusqu’à présent, dit-il. Mais oui c’est tout à fait normal!
La terre est plate, la terre est le centre de l’univers, l’homme est le couronnement de la création. Est ce normal?
Les jeux sont faits, rien ne va plus, la roue se met à tourner…