Дуэт "C'est toi, mon pere!" из оперы "Таис" (Рене Флеминг и Томас Хэмпсон)
Thaïs Cest toi, mon père!, Te souvient-il du lumiheux voyage, lorsque tu m'as conduite ici?
Athanaël J'ai le seul souvenir de ton beautè mortelle!
Thaïs Te souvient-il de ces heures de calme dans la fraicheur de l'oasis?
Athanaël Ah! Je me souviens seulement de cette soif inapaisèe dont tu seras l' apaisement.
Thaïs Surtout te souvient-il de tes saintes paroles en ce jour où par toi j'ai connu le seul amour?
Athanaël Quand j'ai parlè, je t'ai menti !
Thaïs Et la voilά l'aurore !
Athanaël Je t'ai menti !
Thaïs Et les voilά les roses de l'èternel matin!
Athanaël Non! Le ciel... Rien n'existe... Rien n'est vrai que la vie et que l'amour des etres... Je t'aime !
Thaïs Le ciel s'ouvre ! Voici les anges et les prophètes... et les saints! lls viennent avec un sourire, les mains pleines de fleurs !
Athanaël Entends-moi done... Ma toute aimèe...
Thaïs Deux sèraphins aux blanches ailes planent dans l'azur, et, comme tu l'as dit, le doux consolateur posant sur mes yeux ses doigts de lumière, ah ! en essuie ά jamais les pleurs !
Athanaël Viens! Tu m'appartiens! O ma Thaïs! Je t'aime! Je t'aime, je t'aime! Viens! Thaïs, ah ! viens! Dis-moi : Je vivrai ! Je vivrai !
Thaïs Le son des harpes d'or m'enchante! De suaves parfums me pènètrent ! Je sens une exquise bèatitude, ah ! ah ! une bèatitude endormir tous mes maux !
Athanaël O ma Thaïs, tu m'appartiens! Thaïs! Thaïs ! Je' t'aime ! Viens! Thaïs, ah ! viens! Viens!
Thaïs Ah ! Le ciel ! Je vois... Dieu ! (Elle meurt.)