Les sirènes de l'usine vas-y bouffer des merdines Mon juif invincible vénère l'Octobre Rouge Des régiments de pouillots rongent du sable creux Des réfectoires puants sortent des hordes de chiens Des hanches luisantes, des chemises flottantes Des mecs sans alcool, des pépettes pas frivoles Des taches de cadavres, corrida et jeux de dames Et moi j'suis un chameau qui se crache sur le museau
Putain, j'vois la mer, putain, j'vois la mouette Putain, j'vois l'soleil d'en d'sous du plafond Des maisons en caoutchouc, des fenêtres en miroir Un soleil en caoutchouc sous le plafond
Femme et mari s'agitent sur leur lit Le chat en sueur renifle les fleurs Un salopard une pute se baladent sur la butte Les ponts s'envolent mais on s'en bat le lobe La maison superbe écrasée sous la merde Le pouvoir démocrate s'éclate la rate Quel élan quel délice, la brute de service On endure le passage au-dessus des marécages
Putain, j'vois la mer, putain, j'vois la mouette Putain, j'vois l'soleil d'en d'sous du plafond Des maisons en caoutchouc, des fenêtres en miroir Un soleil en caoutchouc sous le plafond
Des muffles de lieu produits avec du savon Les coques dans les fermes fabriquent du sperme Le gros gorille rouge a des ailes qui bougent Une chanson sur les zèles nous crache le bout d'fidèles Les citoyens tous libres, gentils et invincibles Propagent leur délire des années à venir Des héros en papier, intrépides cavaliers Il est une aurore sacrée qui ne viendra jamais
Voilà un pamphlet à plusieurs couplets Sur le soleil étrange et sur les chiottes blanches Sur les hésitations et les braves décisions Voilà une chanson pour toutes générations
Putain, j'vois la mer, putain, j'vois la mouette Putain, j'vois l'soleil d'en d'sous du plafond Des maisons en caoutchouc, des fenêtres en miroir Un soleil en caoutchouc sous le plafond