L’odeur de cette mer est pure comme si on la mesure des yeux Je me pointerais. Mais ma voiture N’existe pas. On l’invente pas. On fait ni chemin, ni rue Pourvu que n’on dis plus qu’il m’a manque un clou.
Le souffle de cette mer est tendre comme on pourrait peindre Le paradis. La mer est sombre comme ta chambre Mais aujourd’hui, ce n’est pas hier et je ne suis pas moi La petite tragedie du nouveau jour vient encore une fois
Tu coulais entre les doigts Tu n’es que l’eau, j’y crois Tu coulais, fraiche et pure, Tout se passera un jour
J’suis au rivage, sain et sauf, gagnant et sage Comme si j’avais pas su que mon atout etait battu Comme point exclame – comme point d’exclamation Je m’baladerai. Je me porterai garant des mots naifs et audacieux
Il etait une fois un gars. Ses atouts, il les vole pas. Il pris son vol, la vole, la volonte sautee Il leve l’ancre du salut, on se chauffe pas du meme bois La petite tragedie du nouveau jour vient encore une fois
Tu coulais entre les doigts Tu n’es que l’eau, j’y crois Tu coulais, fraiche et pure, Tout se passera un jour
Comme chaque conte incite tout se passera vite. Le heros Irreductible rende invincible. Frigo, metro, Boulot, dodo – les tragedies d’un autre, d’autrui Elle, lui – tout simple, les emotions intimes et amples
Et moi je laisse la mer, sain et sauf, deux coups a fait d’une pierre J’admets que celui paye qui casse les verres Et ma voiture, on l’invente pas. On fait ni chemin, ni rue. Ca ne vaut pas un clou
Tu coulais entre les doigts Tu n’es que l’eau, j’y crois Tu coulais, fraiche et pure, Tout se passera un jour
Tu coulais entre les doigts Tu n’es que l’eau, j’y crois Tu coulais, fraiche et pure, Tout se passera un jour
Tu coulais entre mes doigts Tu n’es que l’eau, pourquoi j’y crois