On parle de toi, on parle souvent Et tant de fois jusqu'à présent. Sans réfléchir, sans faire d'esprit D'un avenir cher à ce prix, Mais mon parler est bien trop franc Devant tes excuses à deux francs. Je pense encore être invincible, De tout mon corps être indicible...
Et s'il le faut, je veux bien croire Tous mes défauts dans un tiroir. Ce qu'il nous faut, un coup un boire... Allons nous noyer dans tous les bars !
C'est dans tes bras que je ressens Ce que ta bouche a dans le sang. Pourquoi me dire ce que l'amour Avait de pire pour les beaux-jours ? Quand on rêvait, on parlait peu, Maintenant tu causes et pas qu'un peu... Y'avait des gosses, on était vieux, C'était minable, mais savoureux...
Et s'il le faut, je veux bien croire Tous les ragots, brèves de comptoirs. Ce qu'il nous faut, c'est se coucher tard... Allons nous paumer dans tous les bars !
Il faut du temps au temps et la manière Pour que deux amants restent de pierre, Et si de temps en temps ce goût amer Était le fruit de nos prières?