Quel serait le destin d’une France qui se serait soumise à l’ennemi ? L’honneur, le bon sens, l’intérêt supérieur de la patrie commandent à tous les Français libres de continuer le combat là où ils seront et comme ils pourront.
Moi, général De Gaulle, j’entreprends ici, en Angleterre, cette tâche nationale. J’invite tous les militaires français des armées de terre, de mer et de l’air, j’invite les ingénieurs et les ouvriers français spécialistes de l’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui pourraient y parvenir, à se réunir à moi. J’invite tous les Français qui veulent rester libres à m’écouter et à me suivre.