Dans la nuit noire, noire, le cœur comme un frigo Il n’y a plus rien à boire dans mon cœur comme un frigo Passion normale, degré zéro
J’traîne un sourire bancal, tâché, sur ma banquise dans les flots du canal, ton silence qui s’enlise Ils ne m’ont jamais cru, mais ce n’était pas moi Ils ne m’ont jamais cru, mais ce n’était pas moi
J’ai ta gueule de brise-glace plantée dans ma vitrine Ça me fait rire aux éclats comme quand j’étais gamine Je traînerais à t’attendre le long des couvre-feux
Élan de l’âme élan de l’âme élan de la mélancolie Noirceur, petite sœur, ce que tu as grandi Élan de l’âme élan de l’âme élan de la mélancolie Noirceur, petite sœur, ce que tu as grandi
Parmi les photomatons ton souvenir matraque Tu te rappelles à coups de trique au fond des culs de sac Fait divers dans l’impasse, fait divers dans l’impasse
Élan de l’âme élan de l’âme élan de la mélancolie Noirceur, petite sœur, ce que tu as grandi Élan de l’âme élan de l’âme élan de la mélancolie Noirceur, petite sœur, ce que tu as grandi