C'était une vraie jeune fille Aux cheveux encore longs, Elle était de bonne famille Portait de longs pantalons. Ses jupes étaient longues, Son air presque enfantin, En jouant au Ma-Jong Un soir je pris sa main Ça la fit frémir, pâlir et rougir... Ingénuement, naïvement, Avec une pudeur exquise, Elle minauda et me demanda: \"Ma main, pourquoi me l'avez-vous prise?\" La voyant si sainte nitouche Je lui mis un baiser sur la bouche Elle soupira, baissant les yeux: \"Ah que j'aime ça monsieur!\" Devant tant d'innocence, Étant bien éduqué, Je pensai: \"Prends patience, Il ne faut rien brusquer.\" Je lui dis: \"Le froid est traître, Chez moi il y a du feu Et vous pourriez peut-être Vous découvrir un peu.\" Ôtez votre manteau et votre chapeau... Ingénuement, naïvement, Avec une pudeur exquise, Après le chapeau et le manteau L'enfant retira sa chemise. Ébloui, perdant la tête, Dans mes bras je saisi la fillette Elle fit tout bas: \"Soyez prudent, Je suis sujette aux enfants.\"