Y a que quand le soleil se couche Que le gris de ses yeux s'irise Il suffit qu'un rayon la touche Pour qu'elle rougisse Y a que quand le vent souffle au large Sur l'océan de sa peau salée Que mes mains s'attardent Que mon corps débarque Dans ses baies
Y a que quand le dais des nuits s'entrouvre Que je sens ses doigts qui m'épellent Suffit qu'un baiser la découvre Pour qu'elle se réveille Quand son dos sous le duvet s'embrase Me laissant cendre de la tête au pied Que mon corps s'acharne Lui tire des larmes Sans regret
R.: L'assaillant de mes villes défaites S'est vu près d'elle en ange déchu Mais maudit soit le temps des tempêtes Ses armes secrètes Moi je l'aime sans dessous dessus Même quand ses démons de femme me défient
Y a que quand le sud-est habille l'aube Que ses tentations la dévoilent Il suffit d'allonger l'épaule Pour qu'elle s'étale Echappée des flux et des cadences Au paradis des Dante et Sade idées Mon corps se déforme Les saints s'endorment Fatigués
Quand j'entends résonner les matines Souffrant des péchés qu'elle avoue Suffit que la marée s'anime Pour qu'elle s'échoue Sur les plaies du désir qui s'échappe Ou sur le grain d'épiderme à rosée Sur son ventre las Je reste là Où elle est