Sais-tu ma belle Que les amours Les plus brillantes ternissent? Le sale soleil, du jour le jour, Les soumet au supplice. J’ai une idée inattaquable, Pour éviter l’insupportable.
Avant la haine, Avant les coups, De sifflet ou de fouet. Avant la peine, Et le dégoût, Brisons la, s’il te plaît.
Non, je t’embrasse, Et ça passe. Tu vois bien, On se débarrasse pas d’moi comme ça.
Tu croyais Pouvoir t’en sortir, En me quittant sur l’air Du grand amour qui doit mourir. Mais, vois-tu, je préfère Les tempêtes de l’inéluctable, A ta petite idée minable.
Avant la haine, Avant les coups, De sifflet ou de fouet. Avant la peine, Et le dégoût, Brisons la, dis-tu.
Mais tu m’embrasses, Et ça passe. Je vois bien, On se débarrasse pas d’toi comme ça.
Je pourrai t’éviter le pire.
Mais le meilleur est à venir.
Avant la haine, Avant les coups, De sifflet ou de fouet. Avant la peine, Et le dégoût, Brisons la, s’il te plaît.
Non, je t’embrasse, Et ça passe. Tu vois bien.
Avant la haine, Avant les coups, De sifflet ou de fouet. Avant la peine, Et le dégoût, Brisons la, dis-tu.
Mais tu m’embrasses, Et ça passe. Je vois bien, On se débarrase pas d’toi comme ça.