Le rap c’est de l’esbroufe, un rideau de fumée Sous-marin soviétique dans un tas de fumier
La lune est pleine et la mélodie me dope J’urine sur les pieds des gouvernements d’Europe Le rap c’est la honte alors je débarque aussi Ma salope à moi c’est Nicolas Sarkozy Un « Helter Skelter » sans les sectes et les pactes Un impact de balle sur mes disques compacts Une époque opaque avec un goût de capote A qui la faute si je sais ce que la drogue te rapporte Apôtre de la mort comme Edgar Allan Poe Le diable en escorte, du sang sur le capot Chambre capitonnée dans un HP lugubre Un goule enterré dans deux mètres cube C’est mon matricule, sans numéro d’écrou Quand les repères s’écroulent au micro j’articule Le dragon ricane en me voyant chanter La canicule sur terre, l’enfer est en chantier
(Refrain x 2) Dans ma bulle ça fornique sur les ondes Danse avec Belzébuth, du bitume sous les ongles Seul avec le diable, écartelé sans trucage On t’encule, c’est l’évangile selon Henry Lee Lucas
Fréquenter la bête pour ne pas la quitter Sans critère acquitté, moi j’ai pris la perpette J’interprète ce monde à ma manière Sans barrière, sans couleur ni bannière Comme la Bande à Baader faire sauter le building Pendant que les MC font du bodybuilding De l’ultra violence en opus Car mes droogies carburent tous au molokoplus Equipé pour un carnage dans ma folie mystique Prévenez les végétariens et les ecclésiastiques En arrière boutique, brelic sous le manteau Les marginaux fredonnent mes instrumentaux Tranquille, Tranxen et whisky Assommé pour pouvoir assumer la routine Satan le sait, te maintient dans le trou Un jour ou l’autre on trouve toujours un Juda dans le groupe
(Refrain x 2)
Le rap c’est de l’esbroufe, un rideau de fumée Sous-marin soviétique dans un tas de fumier